Si nous dessinons la trame de l'espace-temps sous la forme d'un plan (en réalité il y a 4 dimensions : 3 d'espace plus le temps), nous pouvons de manière très imagée visualiser cette déformation.
Dans le cas d'un trou noir, la déformation n'a peut-être pas de fin : il y aurait une déchirure dans la trame de l'espace-temps. L'usage du conditionnel s'impose ici, car nous entrons dans un domaine où les certitudes deviennent rares...
Dans cet espace-temps, la lumière suit le plus court chemin. Si l'espace est plat, c'est à dire non déformé, ce chemin est bien évidemment une droite.
Au voisinage d'une masse, ce n'est plus le cas : cette masse peut ainsi agir sur la lumière de la même manière que le ferait une lentille optique.
Au voisinage d'une masse, ce n'est plus le cas : cette masse peut ainsi agir sur la lumière de la même manière que le ferait une lentille optique.
Attention : ce schéma est très simplificateur. C'est l'espace-temps dans son ensemble qui est déformé, ce qui signifie que non seulement l'espace, mais aussi le temps lui-même est modifié par la masse centrale.
Plus la masse est concentrée, plus l'effet est important. C'est ainsi qu'un trou noir seul peut être détecté s'il se trouve entre une étoile et nous.
Par le même effet de perturbation des trajets lumineux, nous pouvons essayer de deviner à quoi ressemble un trou noir qui posséderait un disque d'accrétion.
La déformation de la lumière le ferait ainsi ressembler à cet espèce de chapeau.
(source J-A. Marck/J-P. Luminet).
(source J-A. Marck/J-P. Luminet).
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